Arnaques Shopping à l’approche de Noël

  • mercredi 20 novembre 2024
Les escrocs frappent fort : Près d’1 Français sur 5 est victime d’une arnaque à l’occasion de ses achats de Noël et plus d’un quart a perdu l’équivalent de 500 euros.

Les Deepfakes sont en hausse : 54% des consommateurs français sont plus inquiets des arnaques à l’approche de Noël que l’an dernier, notamment liées à la recrudescence des deepfakes avec plus d’1 sur 6 ayant déjà été victime de ce type d’escroquerie.

La GenZ et les Millennials sont plus facilement dupés : près d’un tiers des Français âgés de 18 à 34 ans a été victime d’une arnaque deepfake, contre environ 4 % des plus de 55 ans.

McAfee vient de dévoiler les résultats de son étude 2024 sur les Arnaques Shopping à l’approche de Noël, mettant en lumière l'impact des arnaques alimentées par l'IA et des technologies de deepfake sur les acheteurs de Noël. L’étude révèle comment les arnaques alimentées par l’IA, y compris les deepfakes, sont plus sophistiquées que jamais cette année, mettant les acheteurs en plus grand risque de perdre de l'argent et changeant la manière dont les gens abordent leurs achats de Noël.

L’étude révèle que les acheteurs de Noël sont sur le qui-vive, avec 74 % des Français estimant que les cybercriminels intensifient leurs activités pendant les fêtes et 91 % se disant préoccupés par le fait que l’IA rend les arnaques plus sophistiquées et difficiles à détecter. La montée des arnaques alimente cette anxiété, 54 % des Français déclarant être plus inquiets d’être victimes d’une arnaque en ligne cette année qu’ils ne l’étaient l’an dernier. Cette crainte est fondée : les recherches de McAfee Labs révèlent une hausse significative au niveau mondial dès début octobre du nombre d’emails non sollicités pour les fêtes de fin d’année : les emails liés au Black Friday ont augmenté de 495% entre octobre et début novembre et de 314% pour Noël. Cette tendance indique que les risques liés aux arnaques continueront à augmenter pendant les fêtes de fin d'année et que les consommateurs doivent rester vigilants.

Dans un monde où les escrocs peuvent utiliser des outils alimentés par l’IA pour créer des Deepfakes, même les messages qui semblent provenir de marques de confiance doivent être examinés minutieusement. Les emails et SMS provenant de marques de confiance sont des moteurs clés des achats de Noël — 54 % des Français citent les emails et 36 % les SMS parmi leurs plus grands moteurs. Toutefois, beaucoup prennent des risques inutiles en ouvrant ces messages : seulement la moitié des acheteurs vérifient systématiquement l’authenticité d’un message, tandis que près d’un sur trois vérifie seulement de temps en temps et un sur dix ne vérifie jamais, les exposant ainsi à des arnaques déguisées en offres légitimes.

Il ne s’agit pas seulement de messages d’arnaques traditionnels qui évoluent, les deepfakes générés par l’IA représentent désormais une menace, en particulier pour les jeunes acheteurs. Tandis que plus d’un Français sur dix (10 %) a payé sans le savoir pour de faux produits mis en avant par des célébrités en deepfake, l'impact est plus grand parmi la génération Z et les Millennials, avec près d’un tiers des Français âgés de 18 à 34 ans victime d’une arnaque deepfake, contre environ 4 % des acheteurs de 55 ans et plus.

« La saison des fêtes est une période très attendue — des consommateurs aux marchands, en passant par les cybercriminels », déclare Vonny Gamot, Head of EMEA chez McAfee.

« Avec des outils alimentés par l’IA, les escrocs peuvent désormais créer des Deepfakes de célébrités incroyablement réalistes et des imitations quasi parfaites de messages et de sites web de marques de confiance. Nous encourageons les gens à rester prudents, à réfléchir à deux fois avant de sauter sur des offres trop belles pour être vraies et à utiliser les meilleurs outils en ligne pour protéger leurs informations personnelles. Grâce à la protection alimentée par l’IA, restez vigilant, réfléchissez avant de cliquer et prenez une longueur d'avance pour passer des fêtes de fin d'année sûres et joyeuses. »

Principaux Résultats de l’Étude McAfee 2024 sur Arnaques Shopping à l’approche de Noël

Les messages d’arnaque en forte hausse

Aujourd'hui, les Français sont envahis de messages d’arnaque générés par l’IA, et beaucoup en sont victimes. En fait, 84 % affirment que les arnaques alimentées par l’IA les incitent à modifier leur comportement en ligne.

· 59 % des Français reçoivent la majorité de leurs messages d’arnaque par email, 34 % principalement par SMS, et 8 % les trouvent sur les réseaux sociaux.

· 54 % ont vu des notifications fausses concernant des livraisons manquées ou des problèmes de livraison, 40 % ont reçu des alertes sur un achat qu'ils n’ont pas effectué, 33 % ont rencontré des messages affirmant qu'il y a un problème avec leur carte de crédit ou leur compte bancaire nécessitant une attention urgente, et 28 % ont signalé avoir des alertes concernant leur abonnement streaming.

La chasse aux bonnes affaires peut être coûteuse

Avec l'inflation, 86 % des Français sont à la recherche des meilleures offres de Noël, mais cette frénésie pour les réductions pourrait les mettre en danger.

· 30% sont susceptibles de commencer leurs achats plus tôt pour profiter de bons plans.

· 36 % disent qu'ils sauteraient sur une bonne affaire dès qu'ils la voient.

· Près d’un sur cinq est prêt à acheter auprès d’un marchand en ligne qu’ils ne connaissent pas si le prix est avantageux.

· 88 % disent qu’ils reçoivent parfois des publicités de marques dont ils n’ont jamais entendu parler sur les réseaux sociaux.

Les acheteurs sur les réseaux sociaux font face à de nouveaux risques

Plus de 30% des Français font désormais leurs achats directement sur les réseaux sociaux, des plateformes comme Instagram et TikTok étant en tête pour offrir des expériences de shopping simples et accessibles. Bien que les achats sociaux soient pratiques, ils exposent aussi les consommateurs à de nouveaux risques, surtout lorsqu’ils achètent tout en étant distraits.

· 61 % des consommateurs de la génération Z déclarent que leurs achats commencent sur les réseaux sociaux, ce qui en fait leur première étape pour les offres de Noël.

· La capacité des consommateurs pour repérer les arnaques sur les réseaux sociaux est faible — 72 % des Français ne pensent pas pouvoir identifier les deepfakes ou les contenus générés par l’IA sur les réseaux sociaux.

Les conseils des experts McAfee pour se prémunir des arnaques pendant les fêtes

· Réfléchissez avant de cliquer. Si vous recevez un email ou un SMS vous demandant de cliquer sur un lien, même si l’offre semble intéressante ou si le message prétend fournir une information utile comme une mise à jour de livraison, il est préférable d’éviter toute interaction. Allez toujours directement sur le site de la source et interagissez uniquement avec des entreprises de confiance.

· Ne vous précipitez pas. Les arnaqueurs utilisent l'urgence pour vous pousser à agir sans réfléchir. Prenez un moment pour vérifier tout e-mail ou message affirmant que vous devez effectuer un paiement ou résoudre un problème.

· Privilégiez les sites connus et des méthodes de paiement sécurisés. Restez fidèle aux sites marchands reconnus et vérifiez les sites inconnus en lisant les avis en ligne. Payez avec une carte de crédit lorsque c'est possible, car cela offre une meilleure protection contre la fraude qu'une carte de débit.

· Trouver les erreurs dans les deepfakes. Cherchez des incohérences subtiles dans le contenu. Y a-t-il un clignement des yeux peu naturel, des mouvements oculaires étranges, ou des mains et dents qui semblent bizarres ? Le son correspond-il aux lèvres du locuteur ou est-il déformé ?

· S’aider de l’IA pour vaincre l’IA. Envisagez d'utiliser des outils alimentés par l'IA qui détectent les deepfakes pour vous et bloquent les liens dangereux qui apparaissent dans les SMS, les e-mails, les réseaux sociaux ou les navigateurs web, afin que vous puissiez faire vos achats en toute sérénité.


Alors que de faux sites se font passer pour des marques de confiance et que des offres trop belles pour être vraies inondent les boîtes de réception, McAfee a protégé les consommateurs contre des liens malveillants plus de 81 000 fois au cours du premier mois de la saison des achats de Noël, rien que pour les escroqueries du Black Friday et de Noël.

Commentaires

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Par jmc le 02/07/2007 à 19:07

C'est à dire que le système actuel encourage le recours à la puissance publique pour au moins deux raisons. D'une part nos entreprises industrielles et nos administrations, quoi qu'elles en disent, restent frileuses quant aux jeunes entreprises et, de plus, innovantes. Les premières, par exemple les grands groupes industriels, s'efforcent de réduire leurs prestataires de services à un petit nombre de fournisseurs agréés offrant toutes les "garanties de pérennité" -- comme si on pouvait garantir précisément ce point. Les secondes tentent de préserver leurs prérogatives dans une méfiance généralisée vis-à vis du secteur privé. (Au Sénat, en janvier 2007, un Colloque s'est tenu sur le thème "Etat ou entreprises : qui gouvernera le monde demain ?" qui montre bien où se situent les interrogations.) D'autre part, et c'est là une tendance sensible également dans d'autres pays de l'Union européenne, la puissance publique s'est emparée de la question de l'innovation. On peut avancer plusieurs raisons à cette autointronisation de l'Etat en "gouverneur de l'innovation". (Substitution à un marché jugé défaillant, affirmation face à un secteur privé toujours accusé de ne pas investir dans la recherche et le développement, relents "colbertistes" des grandes politiques industrielles qui ont fait les très riches heures des trente glorieuses, besoin de différenciation dans un monde globalisé... qui sait.) Ce qui nous a valu, en France, une avalanche de politiques publiques d'aides à l'innovation, dont les entrepreneurs auraient tort de se priver aujourd'hui. Au final, le système n'étouffe-t-il pas ceux qu'il entend aider et protéger ? À mon sens, une des failles du dispositif réside dans l'attrition programmée de capitaux pour financer les entreprises après le stade des "business angels", des incubateurs et des aides publiques et avant celui de la Bourse ou des fusions-acquisitions. Peu de capitaux de type "venture capital" à proprement parle
Par Alain Risbourg le 02/07/2007 à 16:07

Jean-Marie, Je suis assez d'accord avec ton analyse J'ajouterai, que nous - français - devrions, passer plus de temps à nous intéresser aux vrais besoins des entreprises et du marché, à innover et à prendre un peu de recul, plutôt qu'à se regarder le nombril : pendant que l'on fait le siège de la puissance publique pour obtenir qui un pôle de compétitivité, qui une subvention, pendant que l'on se plaint ou que l'on perrore, nos amis anglo-saxon avancent.... et raflent la mise (ou presque). Alain Risbourg co-fondateur de Jalios.
Par marjorie le 05/06/2007 à 18:53

comment je fais pour supprimé mon compte sur youtube svp??merci d avance
Par jmchauvet le 23/05/2007 à 13:29

En effet ca n'est pas forcément drôle. Mais aujourd'hui la réalité rattrape l'imagination ironique du 1er avril. Lisez plutôt : Google has invested nearly $4mm in 23andMe, Inc., "an early stage biotech company focused on helping consumers understand and browse their genome". The company is co-founded by Sergey's new wife. Details in this SEC filing, thanks to Gary, himself newly married. From the site: Even though your body contains trillions of copies of your genome, you've likely never read any of it. Our goal is to connect you to the 23 paired volumes of your own genetic blueprint (plus your mitochondrial DNA), bringing you personal insight into ancestry, genealogy, and inherited traits. By connecting you to others, we can also help put your genome into the larger context of human commonality and diversity. Toward this goal, we are building on recent advances in DNA analysis technologies to enable broad, secure, and private access to trustworthy and accurate individual genetic information. Combined with educational and scientific resources with which to interpret and understand it, your genome will soon become personal in a whole new way. On y vient, on y vient...
Par jmchauvet le 18/05/2007 à 17:51

Pour tirer dans le même sens, Microsoft annonce aujourd'hui la pré-release de Popfly son propre studio de création de mashups. Les premiers mouvements d'une grande bataille pour la part du marché des développeurs...
Par Martin le 14/05/2007 à 11:40

C'est pas drole... Un mois et demi après, on ne fait plus attention. ;)
Par Alain le 03/04/2007 à 07:30

Mais que font nos politiques, il faut réagir...non au coccolithe muté dans les clés USB. Bravo Jean Marie pour ta perspicacité...
Par Alain Risbourg le 14/10/2006 à 16:52

Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse. Je compléterais même ce que dit JM Chauvet qui conclue en disant que 'le web constitue un grand égalisateur entre logiciels open source et logiciels propriétaire' en ajoutant 2 remarques : - Cette nouvelle situation apprend, en abaissant les barrières à l'entrée, à tous les acteurs - aux grands comme aux petits, aux éditeurs propriétaires comme aux communautés libre - le pragmatisme et l'obligation dêtre les meilleurs et, à défaut, de disparaitre. - Tout ceci va très directement bénéficier aux utilisateurs finaux qui, au travers d'un paysage concurrentiel accru, pourront comparer et choisir en connaissance de cause le meilleur produit pour un cout donné : fiabilité, sécurité, TCO mais aussi performance, exploitabilité, simplicité d'usage, richesse fonctionnelle, agilité, flexibilité, qualité retrouveront de la valeur...
Par tamamanquitaime le 22/09/2006 à 12:46

"L'article qui porte sur eux dans la version anglophone de Wikipedia ("Bogdanov affair") a été pris en main, dans un premier temps, par des internautes qui les harcelaient depuis des années sur les forums du Web. Ces inidividus ont dès le départ écrit exclusivement des propos négatifs, parfois injurieux, au sujet des Bogdanov. Quand ceux-ci s'en sont aperçus, ils ont essayé de modifier l'article dans un sens plus neutre" Il ne faudrait pas exagérer : ce sont les Bogdanov eux-mêmes qui ont supprimé toute critique à leur endroit, en se présentant comme des génies. Prendre la Wikipedia comme un lieu de propagande où l'on peut supprimer toute critique était une erreur supplémentaire des deux frères. Que tu te prétendes 'neutre' alors que tu ne cesses de harceler quiconque ose critiquer les nombreuses dérives (usurpations d'identité, modification radicale de propos les concernant puis citation dans leurs livres, vacuité mathématique de leurs travaux - choses PROUVEES ce que tu ne sembles pas réellement comprendre), c'est assez drôle.
Par Alvaro le 13/09/2006 à 03:02

Comme nojhan (que je connais), ce bon article me laisse sur sa faim quant à sa conclusion. La mésaventure parvenue au capitaine d'industrie cité en exemple doit provenir de ce que, très souvent, la disparition d'informations est le fait de vandales, comme l'insertion d'un gros volume d'informations est, très souvent, le résultat d'un plagiat de site. Dans les deux cas, la réaction la plus « standard » des wikipédiens est la révocation de l'intervention. Dans cet exemple, je pense qu'un message en page de discussion de l'article en question aurait permis de résoudre le problème assez rapidement. Enfin, tout comme ~Pyb -que je connais- j'aurais aimé avoir le nom de l'article en question ;D Enfin, je présente mes excuses à Alain Risbourg pour l'attitude dogmatique de certains wikipédiens à qui il se frotta mais je plaide les circonstances atténuantes, Wikipédia est rédigé par des internautes volontaires, sans procédure de tri. Alvaro (administrateur et arbitre sur la Wikipédia francophone)
Par Laurence le 08/09/2006 à 09:58

Précisons d’abord qu'Alain_r est à la fois un arbitre de Wikipédia et un ennemi personnel des frères Bogdanov, qui participe activement à toutes les discussions du Web où on les critique (forums, blogs et Wikipédia), toujours en leur défaveur. Le problème des "anecdotes qui fâchent", c’est quand elles sont racontées par des détracteurs d'une façon si déformée qu'on n'y reconnaît même plus l'incident d'origine… dans ce cas ce n'est plus une anecdote, mais de la calomnie. Et il y a de quoi être fâché. Exemple : pendant des années, les frères Bogdanov ont été insultés dans les forums d'une façon extrêmement violente, par des internautes qui s'étaient ligués pour les harceler. Les jumeaux ont toujours répondu d'une façon très courtoise à la grossièreté de leurs adversaires, sauf à deux ou trois reprises où ils ont fini (quand même...) par s'énerver. Comme par hasard, "l'anecdote qui fâche" à se sujet concerne une des rarissimes fois où EUX ont été agressifs avec une personne... qui les avait insultés dans une émission télévisée, quand même ! J'ai essayé de faire ce qu'Alain_r préconise : "étoffer" l'anecdote en précisant ce que je viens de décrire. Bizarrement, ma version a systématiquement été revertée ! Cette anecdote est donc le seul élément qui demeure dans la section consacrée aux discussions sur les forums... avec quelques précisions, rédigées elles aussi par les détracteurs : le comportement agressif des Bogdanov aurait engendré des réactions similaires de certains internautes... Ce tissu de mensonges est parfaitement représentatif de ce qu'est l'article "Bogdanov affair" : un règlement de compte destiné à démolir la réputation des sujets de l'article, sans que ni ceux-ci, ni les personnes qui tentaient de les défendre (ce qu’Alain_r appelle abusivement des "personnes affiliées" à eux) ne puisse plus intervenir, après le bannissement sélectif des Arbitres.
Par Alain_r le 06/09/2006 à 15:39

Il existe un problème récurrent dans Wikipédia, c\'est celui de la biographie des personnes vivantes. C\'est sans doute l\'exercice le plus périlleux (y compris sur le plan juridique) auquel le projet est régulièrement confronté. Il reste difficile de trouver le juste milieu entre l\'hagiographie complaisante et le règlement de compte. De plus, la politique (sans doute très saine) de Wikipedia est d\'inciter les personnes concernées à ne *pas* éditer leur propre biographie. Un problème récurrent dans ce contexte est celui des \"anecdotes qui fachent\" que les intéressés souhaitent (on peut les comprendre) voir disparaître. Les recommandation sde Wikpédia sont de ne pas enlever ce genre de phrase (ou, en tout cas, pas toutes), mais d\'étoffer le reste de l\'article, de façon à ne pas donner une importance exagéré à des anecdotes qui peuvent effectivement ne pas être importantes. À partir du moment où l\'on voir une personne manifestement affiliée à la personnalité en question enlever des paragraphe jugés déplaisants, il ne faut pas s\'étonner que de telles modifications soient révoquées. On aurait aimé à la place voir l\'article être étoffé, les ajouts ayant pour but d\'équilibrer le propos général, ou tout simplement voir un message sur la page de discussion de l\'article pointant les problèmes du point de vue de la personne concernée (c\'est ce qu\'il s\'est passé récemment avec une personnalité de l\'UMP dont l\'article s\'est par la suite grandement amélioré). Il arrive que Wikipedia soit contactée par des personnes qui considèrent que l\'article les concernant est partial. Dans de tels cas de figures, des efforts notables sont faits pour améliorer l\'article. Sans doute faudrait-il faire savoir sur les articles sur des personnes vivantes que cette procédure là est la plus constructive et évite les malentendus.
Par jmchauvet le 06/09/2006 à 11:44

Finalement c'est Tucows qui a emporté l'enchère pour Kiko sur eBay. Le site de téléchargement justifie son acquisition dans le blog suivant : http://www.tucowsblog.com/blog/_archives/2006/9/5/2297315.html Montant : $250,000. Tout n'a donc pas été perdu...
Par Laurence le 04/09/2006 à 18:54

@Traroth : "Concernant les frères Bogdanov, tu colporte ces rumeurs partout Laurence, mais comme je l'ai deja signalé sur d'autres forums où tu as étalé la même argumentation, une recherche même minutieuse ne permet pas de retrouver les deux personnes qui auraient été "réintégrées" La recherche minutieuse ne t'a pas conduit à lire mon article, apparemment ! Le bannissement sélectif du Comité d'Arbitrage y est expliqué à partir d'ici : http://www.bogdanov.ch/affaire-bogdanov/wikipedia.htm#_Toc131671885 Les pseudos des deux repêchés sont donc Rbj et Ze Miguel. Au niveau de Wikipédia, la décision finale des arbitres est ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Requests_for_arbitration/Regarding_The_Bogdanov_Affair/Proposed_decision#Proposed_remedies ... à comparer avec cette décision provisoire, plus haut dans la même page : http://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:Requests_for_arbitration/Regarding_The_Bogdanov_Affair/Proposed_decision#Ban_on_involved_parties_3 ... qui incluait rbj et Ze Miguel. Les insultes de rbj à l'encontre des Bogdanov sont ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Bogdanov_Affair/Archive_2#Mainstream_physics_community_acceptance_of_work_done Triomphe "modeste" des deux repêchés, ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Bogdanov_Affair/Archive_6#Coming_back Qui contient une remarque assez "savoureuse" de Fred Bauder, un des arbitres : "Both of your names were removed intentionally from the decision, please don't make us sorry. And don't taunt the Bogdanov's" Pour une vue d'ensemble, je te renvoie à mon article.
Par nojhan le 04/09/2006 à 14:20

Article intéressant, dont on a pourtant du mal à comprendre la conclusion. On nous dit que la qualité de Wikipédia est bonne, que le processus d\'édition est transparent, qu\'on peut (après quelques discussions) arriver à produire un article de bonne facture... pour conclure qu\'on est bien loin du rêve. Or, le \"rêve\" de Wikipédia n\'est pas plus que ce qui est décris : permettre à des personnes disparates de travailler ensemble et dans la transparence à la rédactions d\'articles encyclopédiques neutres. On peut reprocher au projet de favoriser la discussion face à l\'argument d\'autorité (je ne crois d\'ailleurs pas que le principal intéressé soit le plus à même de rédiger sa propre biographie de manière neutre, mais passons), on peut lui reprocher d\'essayer d\'ajuster les règles au mieux... mais c\'est très exactement le but initial du projet. Finalement, la conclusion arrive comme un cheveu sur la soupe, on ne voit pas bien en quoi il y a un problème grave. La conclusion laisse dans la bouche des relents d\'un classique \"c\'est nouveau, donc c\'est forcément néfaste\".
Par Traroth le 04/09/2006 à 12:02

D'accord avec ~Pyb (que je connais, je le précise). Les suppressions dans les articles peuvent être facilement assimilées à du vandalisme, raison pour laquelle il est important d'expliquer les raisons de cette suppression dans la page de discussion de l'article (chaque article a une telle page). Wikipedia repose essentiellement sur la discussion. Concernant les frères Bogdanov, tu colporte ces rumeurs partout Laurence, mais comme je l'ai deja signalé sur d'autres forums où tu as étalé la même argumentation, une recherche même minutieuse ne permet pas de retrouver les deux personnes qui auraient été "réintégrées". Personnellement, je désapprouve la méthode employée sur la Wikipedia anglophone (exclure toutes les personnes mêlées à l'affaire), qui ne permet plus d'avoir un résultat correct sur l'article en question, mais j'aimerais que tu prouve que le traitement a été inégalitaire. Quels sont les pseudos des deux personnes en question ? Traroth (administrateur et arbitre sur la Wikipédia francophone)
Par ~Pyb le 04/09/2006 à 09:30

Il est regrettable que vous n'ayiez pas donné le nom de l'article pour qu'on puisse juger de toute pièce. Je n'ai pas eu vent de cette affaire mais j'aimerai bien vérifier que nos procédures ont été respectées. ~Pyb administrateur et arbitre sur Wikipédia francophone
Par Laurence le 03/09/2006 à 16:29

Suite de mon message (voir ci-dessous) : Et bien sûr ni les frères Bogdanov, ni les internautes qui ont tenté de les défendre ne peuvent plus intervenir sur Wikipédia, même au niveau des pages de discussion ! Les sites qui présentent d'eux une image positive - dont le mien - ont été aussi censurés des "liens externes". J'ai décrit en détail cette mascarade dans un article intitulé : "Wikipédia et l’affaire Bogdanov : « encyclopédie libre » ou dictature virtuelle ?" : http://www.bogdanov.ch/affaire-bogdanov/wikipedia.htm Pour de plus amples informations, n'hésitez pas à me contacter par mail.
Par Laurence le 03/09/2006 à 16:22

Il est arrivé aux frères Bogdanov le même genre de mésaventure qu'à l'industriel auquel vous faites allusion, mais à une échelle plus grande, puisque les jumeaux sont médiatisés. L'article qui porte sur eux dans la version anglophone de Wikipedia ("Bogdanov affair") a été pris en main, dans un premier temps, par des internautes qui les harcelaient depuis des années sur les forums du Web. Ces inidividus ont dès le départ écrit exclusivement des propos négatifs, parfois injurieux, au sujet des Bogdanov. Quand ceux-ci s'en sont aperçus, ils ont essayé de modifier l'article dans un sens plus neutre, mais ils ont été "revertés" systématiquement par leurs ennemis. Il y a eu une guerrre d'édition qui a opposé leurs détracteurs et leurs défenseurs, à la suite de laquelle le Comité d'Arbitrage (qui joue le rôle d'un tribunal) a banni tout le monde. Mais quelques jours après cette décision, les Arbitres ont réintégré deux personnes seulement : deux des pires détracteurs des frères Bogdanov, auxquels ils ont confié le soin d'éditer l'article, en leur demandant bien de respecter la sacro-sainte "Neutralité de Point de Vue" ! L'un de ces deux intervenants "neutres" avait copieusement injurié les jumeaux sur les pages même de Wikipédia, au vu et au su des Arbitres, les traitant de "salauds, escrocs", proposant de mettre l'article sur eux dans la catégorie "excréments", etc... Cette parodie de procès a eu l'effet escompté : l'article est devenu un vrai réquisitoire, où tous les faits concernant les Bogdanov sont déformés pour présenter des jumeaux l'image la plus négative possible. Même le harcèlement dont ils ont été l'objet pendant des années sur les forums - et qui se perpétue maintenant sur Wikipédia - y est présenté comme si c'étaient eux qui avaient eu un comportement agressif. Et bien sûr ni les frères Bogdanov, ni les internautes qui ont tenté de les défendre ne peuvent plus intervenir sur Wikipédia, même au niveau des pages de dis
Par versgui le 03/09/2006 à 15:25

Chaque page dispose d'une page de discussion. Est-ce que ladite personne a ouvert une discussion a propos du fameux paragraphe et détaillé le pourquoi du comment de sa suppression ? Si non, il est normal que le paragraphe soit remit à sa place, sa suppression pouvant être apparenté à du vandalisme (rappelons que personne n'est clairement identifié au premier abord sur Internet).